La préparation des cordes : Deuxième étape : Les Frotter

Comment préparer ses cordes de Shibari

Menu :

Deuxième étape : Les Frotter.

Sachez déjà qu’une corde s’adoucit à l’usure.

Il existe plusieurs techniques :

L’anneau (ou mousqueton):

À ce stade si une corde n’est pas soigneusement traitée, lors de son utilisation le frottement de celle-ci va expulser énormément de fibres et de la poussière. Cette étape va donc permettre d’éviter cela et de rendre la corde plus douce, plus malléable et plus esthétique. Nous vous conseillons de réaliser cette étape en extérieur car cela produit énormément de poussières. Le diamètre de l’anneau va également faire varier la manière dont la friction s’effectue, si vous le faites sur un large bambou, le rendu sera différent. Il est recommandé d’utiliser un anneau dont le diamètre du métal est assez élevé (un mousqueton d’escalade est aussi couramment recommandé). Attention aux cloques sur les mains ! Parfois, les gants peuvent être utiles ! S’il s’agit d’un anneau mobile (tel le mousqueton) fixez-le en hauteur, vous pouvez vous servir d’une corde de shibari pour vous aider !

1. Frictionner les cordes entre elles, les tordre vigoureusement dans tous les sens.

2. Passer une corde à un anneau, l’enrouler sur elle-même 4 fois en partant du bout du brin

3. Faire des « va et vient » de très nombreuses fois par petite portion (30 cm) sur toute la longueur de la corde, jusqu’à ce que la corde ne rejette plus (ou très peu) de fibres, ça varie en fonction de la corde, mais ça prend couramment une vingtaine de mouvements.

4. Renouveler l’opération un seconde fois afin de s’assurer que la corde est prête à passer à l’étape suivante.

Cette étape prend du temps, il est impératif pour un résultat optimum de réaliser celle-ci consciencieusement. Le chanvre est la corde la plus résistante, cependant elle demande beaucoup plus de temps pour la réalisation de cette étape.

 

Le sèche-linge :

Mettez la température maximale (environ 90°), mettez-y les cordes et faites tourner un cycle sur la machine, tout simplement (1H30 à 3H). C’est la technique la plus simple et plus rapide en temps de travail. Faire attention à ce que les nœuds de bout de cordes ne soient pas trop au bout, ils ont tendance à glisser et donc à se défaire ! Vu le volume de fibres qui se dégagent des cordes, vérifiez après 10 minutes l’état du filtre en mettant en pause la machine afin de constater s’il se bouche rapidement ou pas. Une fois le premier test effectué, pensez à mettre en pause toutes les 10 à 30 minutes pour nettoyer le filtre. Certaines personnes utilisent un sac à sous-vêtements afin de limiter le volume de fibres qui partent dans la machine, mais la friction est moins conséquente, et donc le travail moins bien fini.

Une fois les cordes passées dans la machine, il ne reste plus qu’à s’amuser à défaire tous les nœuds !

 

Les nœuds :

 Autre option sans anneau : tresser les 2 moitiés ensemble à l’aide d’une “chaînette anglaise” ou faire un nœud rassemblant les 2 moitiés à leur extrémités. J’ai testé la technique qui me semble bien longue par rapport au résultat, mais la texture finale reste assez unique, et donc son toucher également. La question de l’intérêt de cette technique face aux autres par rapport au travail me semble assez relative.

En équivalence, « Nureki » (shibariste) “cassait” ses cordes centimètres par centimètres jusqu’à obtenir la bonne raideur qui lui convenait.